Une fois que vous avez choisi votre vaporisateur, le processus de vaporisation est un procédé à assimiler. Plusieurs vaporisateurs ont une « learning curve » c’est-à-dire une période où l’on apprend à utiliser correctement le vaporisateur et en tirer un profit optimal. Il est vrai que la plupart des vaporisateurs d’aujourd’hui sont conçus pour être abordables, plaisants et ne pas poser de soucis pour l’utilisation. Néanmoins, il y a 3 erreurs fréquentes qui méritent d’être corrigées pour une expérience de vaporisation la meilleure possible.
1 : Le broyage.
Une herbe correctement « grindée » est cruciale pour en retirer le meilleur. Il convient de faire un point sur la chauffe. Quand vos herbes sont chauffées à des températures plus basses que celles de la combustion, elles ne sont pas entièrement consumées par la chaleur, elles sont plutôt « gentiment rôties » un peu à l’instar d’un plat dans un four. Vous devez donc vous assurer que votre herbe n’est ni trop grossièrement hachée (Sinon la chaleur ne peut pas pénétrer correctement dans toutes les particules), ni trop finement hachée (Car cela ne laissera pas de « place » pour le flux d’air).
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Certains pensent que plus vous remplissez le bol, plus vous obtenez de vapeur, C’est bien évidemment faux et c’est même le contraire ! Pour les mêmes raisons que celles du broyage pas trop fin, il ne faut pas trop tasser sa plante dans la chambre de remplissage. La chaleur a besoin de pénétrer dans chaque particule pour un relâchement total des principes actifs, c’est aussi pour cela qu’il faut doucement mélanger ses herbes entre 2-3 inhalations afin de bien uniformiser la chauffe. Surtout ne pas trop remplir votre bol, toujours dans cet esprit de laisser le flux d’air se « balader » autour et entre les morceaux de votre plante.
3 : La température.
Une autre idée circule chez les débutants : plus la température est élevée, plus la vapeur est de meilleure qualité : Ce n’est pas nécessairement vrai. La température est quelque chose de personnel, elle varie selon les gouts et envies des utilisateurs. C’est très simple en fait, les plus basses températures offrent des vapeurs plus fines et plus savoureuses. L’inverse est souvent vrai, une haute température génère une vapeur plus dense et plus visible mais pas forcément de meilleure qualité. L’idéal est de commencer doucement en augmentant progressivement la température pour une extraction optimale.
Nous espérons que ces trois conseils vous seront utiles et pourront améliorer votre expérience de vaporisation au quotidien, pour une consommation plus saine, une meilleure santé !
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